Dès la mi-mars, l’ancienne ministre libérienne des Finances, Antoinette Sayeh, devrait occuper le poste de directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI). Et ce, comme un certain… Alassane Dramane Ouattara, voici deux décennies.
Cette sexagénaire a en fait deux autres choses en commun avec l’actuel président ivoirien. D’abord, elle a fait aussi en partie ses études supérieures en Pennsylvanie, un des Etats américains. Ensuite, elle a eu également à diriger par le passé le département Afrique du FMI.
Alors pourquoi ne partagerait-t-elle pas un jour un autre point de son riche CV avec le chef de l’Etat ivoirien ? En effet, dans quelques années, eu égard aux déboires incessants de l’ex-footballeur George Weah à la tête du Liberia, Antoinette Sayeh ne pourrait-elle pas être appelée à la rescousse par ses compatriotes ? La question mérite d’être posée. D’autant que ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest a déjà porté, par le passé, à sa tête une autre femme compétente, Ellen Johnson Sirleaf, économiste de surcroît. « Time will tell (le temps nous le dira)», comme on dit dans les rues de Monrovia.
La Rédaction
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