Jean Ping, René Ndemezo’o Obiang, Jean François Ntoutoume Emane, Jacques Adiahéno, etc., sont entre autres, les grandes figures de la vie politique gabonaise qui ont quitté avec fracas le Parti démocratique gabonais (PDG), et basculé dans l’opposition. Mieux, il y a quelques mois, ils avaient entrepris d’unir leurs forces pour battre le président Ali Bongo Ondimba à la prochaine présidentielle. Mais plus le temps passe, plusieurs unités sont misent à rude épreuve et menace d’imploser.
« C’est exactement la même chose, le même démon de la division à la veille d’une échéance capitale », lâche un universitaire gabonais qui dissimule mal sa déception sur l’attitude de l’opposition. Le constat est en effet pathétique : L’opposition gabonaise se divise et se déchire à quelques mois de la prochaine élection présidentielle prévue entre août et septembre 2016.
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