Cet ex-footballeur avait quitté Kinshasa dans les années 1970 pour le Congo-Brazzaville. Il était par conséquent plus connu – et reconnu – sur l’autre rive du fleuve Congo que dans la capitale rd-congolaise où il est pourtant né. En 1973, il garde d’abord les buts de Télé Sport avant d’aller le faire, deux ans plus tard, pour les Diables Noirs. Il y côtoie déjà le meneur de jeu Ndomba Géomètre. Puis le natif de la commune de Kasa-Vubu (ex-Dendale), au quartier Bois dur, à Kinshasa, rejoint Inter Club pour disputer la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe. Entre 1976 et 1982, il fait le bonheur des supporters de l’Etoile du Congo.

Il boucle sa carrière au Congo-Brazzaville au sein du club Aiglon Cara. Il s’envole ensuite pour la France où il tente sa chance du côté de Toulouse puis à Monaco avant de s’établir définitivement à Nice. C’est dans cette ville de la côte d’Azur qu’il s’est éteint le 21 novembre. Grand par le talent et la taille, ce gardien de but aux bras longs a aussi porté le maillot du Onze national du Congo-Brazzaville, lui le « Zaïrois », à l’époque de Mobutu. Sur le terrain ou en dehors du stade, il ne fallait pas trop le chercher. Mais ce sexagénaire se montrait toujours doux avec ses trois enfants, à savoir : Bénédicte, Christ et Lucas. Il était marié à Emilie.

Jean-Mathis Foko

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