Treize militaires français ont trouvé la mort dans une collision de deux hélicoptères intervenue dans la soirée du lundi 25 novembre, lors d’une opération de combat contre des djihadistes, au Mali. A bord de ces deux appareils se trouvaient six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, appartenant tous à l’armée de terre. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le palais de l’Elysée rappelle qu’ils sont «tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel». De son côté, le président Emmanuel Macron a salué le courage de ces militaires engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission. Quant au Premier ministre Edouard Philippe, lui les qualifie de «héros tombés pour leur pays». Adressant ses condoléances à son homologue français, le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a pour sa part ajouté que ces militaires sont morts aussi pour le Sahel, la liberté et l’Homme. « La perte est lourde mais les peuples du Sahel partagent votre deuil (…) Eux qui payent tous les jours un lourd tribut à la guerre contre l’obscurantisme », poursuit IBK.
Au total, l’armée française a déjà perdu 38 militaires depuis son intervention en 2013 au Mali, dans le cadre de l’opération Serval.
La Rédaction
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